L’autre Cap Nord


Northern Cape.
Quand on parle du Cap Nord, on pense davantage au froid et à la Norvège. Mais c’est également une province d’Afrique du Sud, la plus grande, la moins peuplée et la plus aride. Comme à Springbok, qui n’est pas qu’un animal de la faune sud-africaine, c’est aussi la dernière grande ville avant la Namibie où l’on enregistre moins de 200 mm de pluie par an. Elle se trouve sur la N7 qui mène de Cape Town à la frontière, c'est la Cape Namibia Route

Conquête de l’ouest en campervan


Western Cape.
Découvert en Australie puis en Nouvelle Zélande, pour partir à la conquête des grands espaces, rien de mieux que le “campervan“. Ça marche aussi en Afrique du Sud. Les possibilités de location ne manquent pas sur internet et on trouve tous les types de véhicules : du camping-car traditionnel qu’on croise en Europe, au pick-up 4x4 aménagé d’une cellule ou d’un box avec une tente dépliable sur le toit !

Autour du Cap, des routes exceptionnelles !


Cape Town est une ville fantastique mais s’en arrêter là serait fort dommage ! Le Cap n’est que le début de la péninsule du même nom qui dispose des plus belles routes du pays. En partant assez tôt, on peut faire une très belle boucle qui nous emmène à travers les montagnes jusqu’à False Bay avant d’atteindre l’extrémité Sud de ce bandeau de terre qui pointe vers l’Antarctique.

Quittez Le Cap par la M3 dont la route suit les contreforts de Devil’s Peak, passant devant la très belle University of Cape Town et le jardin botanique de Kirstenbosch. Au milieu des 36 ha de jardins magnifiques, on évolue sur 3 parcours à la découverte des milliers d’espèces florales que compte l’Afrique australe. Un des circuits nous emmène sur une passerelle sur la canopée des arbres, offrant une vue splendide sur le parc et les montagnes. Outre la biodiversité exceptionnelle, l’endroit est très agréable pour y pique-niquer ou pour assister à l’un des nombreux concerts durant la période estivale.

La M3 mène également à la Constantia Wine Route (M41+M42) et il est très tentant de s’y arrêter pour une dégustation ! Mais ce sera un autre jour pour un autre article…
Arrivé au bout de la 4 voies, dirigez-vous vers la Ou Kaapse Weg qui grimpe dans la réserve naturelle de Silver Mine où l’on peut faire du VTT et du hiking sur des sentiers balisés. De là on a une vue sur la plaine et la banlieue sud de Cape Town.

En redescendant, on s’arrête sur la plage de St James où l’on adore le bassin artificiel bien plus calme que les vagues de l’océan ainsi que les adorables cabines de bain aux couleurs vives.
Quelques km plus loin, on arrive à Simon’s Town dont la rue principale est bordée de maisons victoriennes avec des balcons en fer forgé, façon Nouvelle-Orléans (ou Long Street au Cap). Des petits commerces côtoient les banques et les agences immobilières. Les rues sont animées en semaine mais le WE la petite bourgade se transforme en ville fantôme.



Simon’s Town est surtout connue pour sa fameuse plage de Boulders transformée en partie en parc national où l’on peut voir une colonie de 2200 manchots. A cette époque ces charmantes peluches noires et blanches perdent leur duvet d’hiver et le sable se recouvre d’un manteau de coton ! Depuis 10 ans, le nombre de manchots est en nette diminution car leur nourriture, essentiellement des sardines et des anchois, vient à manquer dans les eaux de la péninsule. Les scientifiques se battent encore pour déterminer qui, du réchauffement climatique ou de la sur-pêche, est responsable de la disparition de l’espèce. A moins que ce ne soit les 2 ! Le nombre de couples reproducteurs a chuté de 90% dans les colonies sud-africaines au nord du Cap, passant d'environ 32.000 à quelque 3.000 et vu l’ampleur de la disparition, les autorités envisagent de déplacer les manchots…



En continuant sur la très belle route qui longe la côte, on arrive très rapidement à l’entrée de la réserve du Cap de Bonne Espérance (Cape Point) qui fait partie du Table Mountain National Park. On profite de la visite de nos amis en vacances, Tania et Julien, pour revoir cette fantastique étendue sauvage composée de fynbos et de rochers aiguisés comme des lames.
Le vent est beaucoup plus fort que lors de notre dernière visite (voir article) et les rafales ont vite fait d’emporter les petits gabarits. On redouble d’attention sur le sentier qui mènent de l’ancien phare au nouveau, accroché en contrebas des falaises à l’extrémité de la pointe rocheuse.


Les rafales sont encore plus fortes au Cape of Good Hope où l’on pose pour la traditionnelle photo avant d’escalader les rochers avec précaution. On retrouve aussi avec plaisir les Damans du Cap, ces drôles de bestioles intrépides et téméraires qui ont beaucoup moins de difficultés que nous pour gravir les falaises !



On peut également y voir des autruches, des antilopes, des élands, des mangoustes ainsi que plein d’autres rongeurs. Pour les plus chanceux, vous pouvez apercevoir l’un des 4 zèbres de montagne.
La réserve de Cape Point peut se visiter en quelques heures en voiture, en privilégiant les deux points principaux que sont le Lighthouse et le Cape of Good Hope mais si vous avez davantage de temps vous pouvez emprunter un ou plusieurs sentiers balisés dont un trail exceptionnel de 2 jours totalisant 34 km. Les VTT sont également autorisés. Pour rappel, le Cap de Bonne Espérance n’est pas la pointe la plus australe du continent africain car il s’agit du Cape Agulhas, bien plus à l’Est.


Plutôt que de revenir par le même chemin qu’à l’aller, préférez cette fois le côté Ouest de la péninsule. En remontant la M65, on traverse les villages de Scarborough mais surtout de Misty Cliffs qui nous transporte en Californie avec des maisons construites en contrebas de la route, quasiment sur la plage.


Un peu plus loin, on ne peut s’empêcher de s’arrêter devant les dunes de sable blanc de Witsand. Le vent est loin d’être plus faible ici, pour la plus grande joie des dizaines de kytesurfers et windsurfers qui évoluent sur l’océan à une vitesse impressionnante.




On continue cette route magnifique jusqu’à Kommetjie. Juste avant cette petite bourgade, un impressionnant phare blanc jouxtant la plage est le décor parfait pour une photo de carte postale.

Très vite, on arrive à Noordhoek qui marque le début d’une des routes les plus spectaculaires qu’on ait pu emprunter depuis qu’on voyage : la Chapman’s Peak Drive (M6 ou Chappies pour les intimes). Elle n’est longue que de 10 km mais son tracé perce les falaises rocheuses, hautes d’une centaine de mètres, qui plongent dans l’océan. Fermée dans les années 90 en raison des chutes de pierres dangereuses pour les voitures et les motocyclistes, elle fut rouverte en 2005 après de nombreuses années de travaux et elle est désormais payante (R40).


Plusieurs parkings ponctuent la route pour offrir des points de vue magnifiques sur l’océan et Hout Bay. Le paysage est si sublime qu’on se surprend à s’arrêter à chacun d’entre eux pour avoir un autre angle de vue.


De juin à décembre, on peut également y observer des baleines qui viennent de l’Antarctique pour mettre bas et rester jusqu’à ce que leurs bébés soient assez forts. Prévoyez des jumelles ou une (très) longue focale pour votre appareil photo et prenez votre temps !!



En continuant, on arrive au port de pêche d’Hout Bay qui possède bien plus de curiosités que son fish market. Tous les week-ends se tient le Harbour Bay Market dans l’un des entrepôts du port. Ici, même recette qu’à Old Biscuit Mill (voir article), on trouve des stands d’artisanat local, des vêtements et des accessoires vintage mais surtout une food court où l’on ne sait que choisir ! On y mange chinois, grec, libanais, allemand, veggie, ou encore mexicain (et j’en oublie) avec un large choix de vins, de bières artisanales ou de smoothies. On galère un peu pour trouver une place assise mais même debout, on apprécie l’ambiance du lieu. Vers 19h, un groupe commence à jouer sur la scène mais le public est surtout occupé à discuter entre amis et déguster les spécialités des exposants.

Hout Bay est un haut lieu touristique connu pour être le point de départ des croisières vers Duiker Island, l’île des otaries (Seal Island). On y trouve aussi les ruines de forts construits par les Hollandais ainsi que leurs canons toujours pointés vers la baie.
C’est également un excellent spot de surf (connu sous le nom de Dungeons) où durant les mois de Mai à Août, on y trouve les plus grosses vagues du monde avec des déferlantes de 5 à 6 m en moyenne et qui peuvent dépasser les 14 m.

De là, si vous rentrez directement au Cap vous passerez forcément par une autre route magnifique qui emprunte le Suikerbossie Pass et serpente au pied des Twelve Apostles et de Little Lion’s Head. A faire au coucher du soleil en rentrant d’une après-midi dans la péninsule ou à la paisible plage de Llandudno.

L’arrivée à Camps Bay signale ensuite les faubourgs chics de Cape Town. Ici, on y trouve les maisons les plus chères de la ville dont certaines auraient pu aisément être le repère du vilain méchant d’un film de James Bond, période Roger Moore. Ici, la population résidente “blanche“ atteint les 80%.
La longue et large plage de sable blanc fait le bonheur des touristes ou si vous préférez, vous pouvez aussi poser votre serviette sur les grandes étendues d’herbe, aussi verte qu’un green de golf.



Mais si vous voulez des plages plus petites, poussez jusqu’à Clifton Beach et ses gros rochers de granit. Il y a 4 plages “à thème“ d’après le Lonely Planet !! Sur les conseils d’Ann chez qui on a logé durant le premier mois, nous choisissons la n°4. En semaine l’ambiance est très jeune avec des groupes d’étudiants qui discutent ou improvisent un match de rugby sur le sable. Le WE, les familles débarquent avec glacière et parasol pour y déjeuner et passer l’après-midi.


Ainsi se termine notre boucle autour du Cap. Enfin une parmi d’autres car des routes sublimes qui longent la côte ou qui transpercent la montagne, il y en a plusieurs dans cette merveilleuse région. En voici quelques unes qu’on vous conseille vivement :
  • la R321 puis la R45 qui va de Grabouw à Franschhoek (image ci-dessus). Après les gigantesques champs de blé, on rejoint un lac envoûtant d’ou émergent d’inquiétants troncs d’arbres morts totalement noircis par l’eau. L’ascension du Franschhoek Pass au milieu des collines rocheuses se poursuit en apothéose en redescendant vers la verdoyante vallée et ses vignes à perte de vue.
  • la R44 de Gordons Bay à Betty’s Bay. Pas aussi populaire que la fameuse Chappies mais gratuite, elle offre un point de vue unique sur False Bay avec de nombreux parkings pour s’y arrêter.
  • la R310, également appelée Baden Powell Drive et qui relie Stellenbosch à Muizenberg. C’est un tout autre genre, car cette route part des domaines vinicoles huppés jusqu’aux plages de False Bay en contournant les townships de Khayelitsha et de Mitchells Plain, les plus grands de la province de Cape Town. Nos yeux d’occidentaux prennent une claque visuelle en découvrant les milliers de baraques en tôles plantées dans le sable des Cape Flats qui s’étendent jusqu’à l’aéroport international sur plus de 80 km2. Ils sont plus de 800.000 à vivre ici, dans la poussière, balayés par le vent. L’image est saisissante et même si la découverte de cette facette de l’Afrique du Sud vous tente, ne vous aventurez pas seul dans ces quartiers ! Il faut connaître quelqu’un ; il existe des chefs de village qui répertorie votre entrée ou sinon, des tours opérators en proposent la “visite“ !! Le dernier tronçon de la route avant d’arriver à Muizenberg est tout aussi surréaliste. La route semble flotter au-dessus des dunes de sable blanc qui viennent lécher le bitume noir de chaque côté.
  • la R301 qui va de Wellington à Ceres (image ci-dessous) en empruntant le Bain’s Kloof Pass. Après le col, on longe la Witrivier sur une route pittoresque à peine assez large pour 2 voitures.
Les routes du Cap sont à l’image des contrastes de l’Afrique du Sud. A la fois perdues dans les montagnes pour mieux plonger vers l’océan ou les rivières. On peut ensuite quitter la richesse des vignobles pour atteindre l’extrême pauvreté des townships, retrouver les plages de False Bay, paradis des surfeurs et des kyters, avant d’atteindre la péninsule rocheuse et quasi désertique du Cap de Bonne Espérance. C’est aussi cette diversité qui nous attire autant…

Dans les rues de la Mother City

Cape-Town, 14-10/11.

Dès notre arrivée au Cap, on a très vite adopté un petit rythme. Tôt le matin avant qu’il ne fasse trop chaud, j’enfourche mon VTT et me lance sur les pentes de Table Mountain. On prend ensuite notre petit déj tout en repérant sur la carte les quartiers que l’on n’a pas encore visités. On file ensuite vers les endroits choisis et on déambule dans les rues et les parcs. Tout comme en Australie, en NZ ou encore aux US, même si on est blanc, on peut être considéré comme un local. Sauf que l’appareil photo, le sac à dos et la carte te trahiront certainement et tu seras toujours catalogué comme touriste ! Et je ne parle pas de notre french accent lorsqu’on demande 2 entrées au musée…

C’est où Kapstadt ?


Cape-Town, 14-10/11.
A l’aéroport de Francfort, je cherche notre avion sur le tableau d’affichage et je m’étonne qu’à l’heure du vol, la destination indique « Kapstadt ». Intérieurement, je me revois effectuer notre réservation pour un vol sans aucun stop via une ville du nom de « Kapstadt ». Il y a bien un vol Condor qui s’arrête à Windhoek et même si ça sonne tout aussi germanique, je suis certain de ne pas m’être trompé et d’avoir acheté un vol direct !!

Emmener son vélo en voyage !



Un peu avant l’été, je me suis remis sérieusement au VTT. Après 20 ans sans poser les fesses sur une selle, j’ai commencé par remettre en état mon ancienne monture de compet’ puis par reprendre l’entraînement. Mais très vite, j’ai compris qu’il fallait peut-être investir dans quelque chose de plus moderne car évidemment la pratique du VTT a bien changé et je ne cracherai pas sur quelque chose de plus confortable.

Back to ZA


Après notre voyage autour du monde, on n’a jamais pu répondre à la question suivante : « quel était votre pays préféré  parmi les 23 visités » Découvrir chacun d’eux fut une expérience ultra enrichissante qui a transformé à jamais notre vie et nos personnalités.
Cependant, nous avions eu 2 coups de cœur pour lesquels on a profondément regretté de ne pas rester davantage lors de notre périple. Il y eut le Costa Rica qui fut la raison de notre retour de 5 mois en Amérique Centrale. Mais le tout premier fut véritablement l’Afrique du Sud.

Durant les 3 mois de notre deuxième séjour au Costa Rica qu’on apprenait à connaître davantage et à y imaginer une éventuelle expatriation, on a souvent repensé au pays de Nelson Mandela. On en est même arrivé à penser qu’on avait peut-être fait une erreur en optant pour le mauvais continent.

Ainsi pour en avoir le cœur net, c’est décidé, on retourne dans cette contrée qu’on a tant aimée, la plus australe du continent africain : la province de Cape-Town, the Mother City ! Cette fois on se laisse un peu plus de 2 mois pour vérifier notre coup de cœur…


A l’occasion de ce nouveau départ, le blog change totalement, avec plusieurs nouveautés :
  • un design largement revu
  • la création d’un compte Instagram où l’on publiera nos photos prises sur le vif
  • la création d’un groupe sur Flickr avec la sélection de nos images préférées, retouchées un peu, parfois beaucoup mais toujours passionnément !

On retrouve évidemment les liens de partage de la page Facebook du blog qui centralisera toutes les nouvelles publications ainsi que notre chaîne Viméo avec tout nos montages vidéo.


N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques. A bientôt, à Cape Town !!

Le Manhattan latino


Panama City, 28/3-8/4.
Arrivant à 5h du mat’, on n’a pas observé immédiatement l’architecture de la ville de Panama. On a bien contourné de nombreux gratte-ciels dont on ne voyait pas la pointe à travers la vitre de notre taxi nous emmenant de la gare routière d’Albrook au quartier de Marbella. Notre hostel se situe dans un minuscule bloc de quelques pavillons individuels, contrastant avec les immenses tours voisines de verre et d’acier qui sont pour la plupart des sièges d’établissements bancaires.

Caraïbes vs Pacifique, match 2


Santa Catalina, Playa Venao, 10-18/4.
Changement de côte, changement d’ambiance et c’est en famille qu’on (re)découvre les plages du Pacifique. Adèle retrouve sa sœur Mélanie, son beau-frère Ambroise et son filleul de 7 ans, Maxime, qui sont venus partager les 15 derniers jours de notre périple en Amérique Centrale. Ce sont des grands fans de plongée et Santa Catalina ou plus particulièrement la réserve d’Isla de Coiba est l’un des meilleurs spots du Panama. Et cerise sur le gâteau, c’est également l’une des meilleures plages pour le surf. Si Maxime est encore trop jeune pour plonger avec nous, il a l’âge idéal pour grimper sur une board et appréhender les vagues du Pacifique.

Ma cabane au Panama


Ma cabane au Panama,
Est blotie au fond de la jungle,
On y voit des chauve-souris,
Sur les murs,
Si la porte n'a pas de clé,
C'est qu'il n'y a rien à voler…

Caraïbes vs Pacifique, match 1


Bocas del Toro, 19-27/3.
Que ce soit au Costa Rica ou au Nicaragua, on n’avait pas poussé jusqu’à la côte caribéenne. Mais après la déception des premières plages vues au Panama, il fallait faire un match entre les 2 océans ! Lequel a les plus belles eaux ? Lequel est le meilleur pour faire du surf ? Let’s rave!

Le long de la Panamericana


On nous promettait le Panama similaire au Costa Rica mais en plus moderne ! Ce n’est clairement pas l’impression qu’on ressent en traversant la frontière entre les deux pays à Paso Canoas.

Pourquoi on n’a pas aimé San Juan del Sur !!


10-15/3.
Pour notre dernière étape au Nicaragua, on a choisi de revenir sur la côte Pacifique. Je n’ai plus fait de surf depuis un mois et un peu de sport me ferait le plus grand bien. San Juan del Sur n’est pas un spot de surf mais il y aurait, à priori, au nord et au sud de la bourgade des vagues qui se lèvent… un peu.

La Grande Sultane… et rivale


Granada, Laguna de Apoyo, 4-9/3.
Durant nos 3 mois au Costa Rica, à chaque fois qu’on discutait du Nicaragua avec quelqu’un en avançant qu’il s’agit de notre prochaine destination, la réaction était toujours la même : « Oh, il faut absolument que vous visitiez Granada !! ». Certains sont même encore plus radicaux et n’estiment que seule cette ville vaille une escapade dans le pays. Granada est « l’autre » ville coloniale, fief des conservateurs et grande rivale de León, la libérale. Pour mettre fin à de nombreuses années d’opposition et de guerre civile entre les deux provinces, la ville de Managua fut créée à mi-chemin et déclarée capitale du Nicaragua en 1852. Mais nous ? Laquelle préfère-t-on ? Pour en juger, partons pour une petite ballade…

Boutons Sociaux